Anne Soy nous signe un premier recueil magistral. Sous sa plume : la famille et l’amour, bien sûr; mais tant d’autres thématiques, plus inattendues, charnelles.

La barbarie perpétuelle qu’elle souligne et la peur limpide qui en découle lui sont insoutenables. Ainsi, le recueil tout entier est un appel à casser les murs pour mieux s’éloigner des dystopies promises.

La mer, d’où vient toute vie apparaît ici comme un fil rouge. Cet essentiel qui nous lie, dépouillé de tout le fatras inhérent au poète d’aujourd’hui, nous touche au plus profond et nous frappe d’évidences retrouvées.